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Comment le naturopathe peut vous aider pour soulager votre endométriose?

L’endométriose était il y a encore peu de temps, un terme parfaitement inconnu. L’endométriose est une maladie chronique gynécologique, décrite comme la présence anormale de tissu endométrial à l’extérieur de l’utérus. 

Aujourd’hui, l’endométriose touche près de 10% des femmes en France en âge de procréer, soit 1,5 à 2,5 millions de femmes (source Ministère de la Santé). Sa prise en charge par la médecine allopathique est complexe et peut être lourde (chirurgie).   La naturopathie peut être une solution pour aider à traiter l’endométriose.   Naturopathe et   endométriose :  un accompagnement dédié et efficace.

L'Endométriose c'est quoi exactement?

C’est donc une maladie chronique qui touche exclusivement les femmes, et qui peut apparaitre dès les premières menstruations. Il s’agit de la migration de cellules semblables à celles de l’endomètre hors de l’utérus.

C’est une maladie qui a été longtemps ignorée, pas toujours simple à diagnostiquer. Pendant très longtemps, les femmes souffrantes étaient qualifiées de “malade imaginaire”…

C’est une maladie complexe dont les symptômes peuvent être les suivants :

 

  • Douleurs durant les règles
  • Douleurs durant les rapports sexuels
  • Douleurs pelviennes, dorsales ou abdominales intenses
  • Anomalies du cycle menstruel
  • Règles hémorragiques
  • Troubles digestifs (diarrhées, ballonnements, nausées…)
  • Tendance aux infections urinaires
  • Perte d’énergie, état dépressif 
  • Source fréquente d’infertilité
  • Maladies associées (Crohn, Lupus, Hypothyroidie, Asthme, fibromyalgie etc.)

Quelles sont les causes de l'endométriose ?

L’endométriose est une maladie dont les causes aujourd’hui ne sont pas clairement identifiées, ce qui rend le diagnostic et le traitement médical d’autant plus compliqué. 

Les causes peuvent être multiples, se cumuler : 

  • Origine génétique (51% environ)
  • Défaillance du système immunitaire
  • Inflammation et acidose
  • Age de puberté précoce, cycles courts, IMC faible ou haut
  • Tabagisme, perturbateurs endocriniens
  • Sédentarité, alimentation
  • Hyperstrogénie

Autant de causes pour 3 formes d’endométriose identifiées (source EndoFrance.org) : 

  • Endométriose superficielle (péritonéale) qui désigne la présence d’endomètre à la surface du péritoine pelvien
  • Endométriose ovarienne est un kyste de l’ovaire caractérisé par son contenu liquidien couleur chocolat
  • Endométriose pelvienne profonde désigne des lésions profonde de la surface péritonéale (membrane qui tapisse la paroi abdominale)  de plus de 5mm.

Le péritoine recouvrant la vessie, les uretères, les intestins et l’utérus, tous ces organes du pelvis peuvent donc être envahis. Plusieurs organes peuvent être touchés chez une même personne. 

 

 

Comment la médecine soigne l'endométriose?

Aujourd’hui, le diagnostic médical de l’endométriose est donc compliqué, et trop souvent tardif, il n’existe pas de méthode de dépistage précise : on estime à 7 ans le délai moyen pendant lequel les femmes souffrent d’une errance diagnostique. Ce diagnostic tardif entraine d’abord une prise en charge non adaptée face aux premiers symptômes, puis une potentielle aggravation de la maladie dans un second temps, car faute d’être bien diagnostiquée et traitée, la maladie continue de se développer…  Seul un examen clinique et échographique, voire par IRM, permet de détecter précisément une endométriose. 

En médecine conventionnelle, le traitement de première intention vise à “supprimer les règles” avec un traitement hormonal. Ce traitement répond à la théorie où lors de la menstruation, sous l’effet des contractions utérines, une partie du sang est régurgité dans les trompes pour arriver dans la cavité abdomino-pelvienne. Si on “supprime” le sang, en théorie on “supprime les débordements de l’endomètre”… 

La chirurgie, par l’élimination des lésions, reste à ce jour, le seul traitement pouvant apporter un réel soulagement à la patiente. Cette intervention n’est pratiquée qu’en cas de symptômes handicapants et/ou d’infertilité (Source Inserm). Il ne s’agit pas d’une intervention bénigne. Il est important de mesurer le fameux rapport “bénéfice/risque”. Comme toute intervention chirurgicale elle n’est pas sans risques, et  l’incontinence peut faire partie des effets secondaires par exemple… Sans compter que lorsque les lésions sont de petite taille et disséminées, les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous.

Naturopathe et endométriose

Le travail du naturopathe pour aborder l’endométriose consiste toujours en premier lieu à avoir une vision holistique de la personne, dans sa globalité, afin de rééquilibrer le “terrain” : via des conseils alimentaires, des conseils en hygiène de vie, un soutien psycho-émotionnel. 

Le but du traitement naturopathique pour l’endométriose va être de :

  • freiner l’évolution de la maladie,
  • soulager la douleur,
  • diminuer le stress
  • réduire l’inflammation qui alimentent les lésions,
  • moduler le système hormonal,
  • réguler le système digestif,
  • faciliter la détox hépatique (médicaments),
  • réduire les facteurs environnementaux (perturbateurs endocriniens …)

 

La nature au secours de l'endométriose

Pour répondre à la stratégie naturopathique envisagée pour contrer l’évolution de l’endométriose, nous pourrons faire appel à différents traitements naturels. Les causes de l’endométriose n’étant pas formellement identifiées, il sera important d’agir sur plusieurs terrains afin d’avoir une action la plus complète possible (hormonal, digestif etc.), stratégie qui sera adaptée à chaque personne, selon le profil qu’elle présentera de la maladie.

La phytothérapie et ses formes dérivées par exemple(aromathérapie, gemmothérapie…) nous fourniront le framboisier, puissant régulateur hormonal, qui régule à la fois l’activité des oestrogènes et celle de la progestérone. La vigne pourra aussi être envisagée, pour sa faculté à limiter le développement des tissus anarchiques.  

D’autres plantes pourront aussi être utilisées pour venir au secours de l’inflammation comme le cassis

Une nouvelle hygiène de vie pour lutter contre l'endométriose

Dans les mesures à envisager pour lutter contre l’endométriose sans parler de médicaments ou autre, l’hygiène de vie a une place prépondérante.

Par exemple, l’exposition aux perturbateurs endocriniens ne doit pas être négligée.Les principales sources d’exposition sont l’eau et l’alimentation, mais aussi les produits industriels et phytosanitaires. Ces molécules chimiques invisibles se cachent partout, y compris dans des produits naturels ayant été contaminés dans leur environnement…

Pour les éviter, je conseille fortement de se tourner vers une alimentation de qualité BIO (viandes, lait, poissons, fruits et légumes), les produits de votre jardin ou du producteur local si vous êtes sûre que n’y sont pas utilisés de produits chimiques. 

En matière de contenants, l’intérieur des boites de conserve est très controversé… (le film blanc qui recouvre l’intérieur). 

Je recommande fortement aux femmes victimes d’endométriose d’éliminer également les contenants en plastique avec les logos 3, 6 et 7 (voir schéma ci-dessous), de ne jamais consommer de boissons chaudes dans les plastiques 1,2,4. 

Le stress oxydatif et l'endométriose

Par ailleurs, selon les dernières recherches (Source Inserm, recherches réalisées par l’hôpital Cochin), les formes d’endométriose sévères seraient liées au stress oxydatif. 

Qu'est-ce que le "stress oxydatif"?

A ne pas confondre avec le “stress psychologique”. Par définition, le stress est une réaction de l’organisme à une agression, un choc physique ou nerveux. Le froid peut être considéré comme un stress physique par exemple. 

Le stress oxydatif correspond à une agression des cellules par les radicaux libres, substances toxiques produites naturellement par notre organisme. Ces molécules agressives sont capables d’altérer les lipides, protéines et même l’ADN. Mais comme la nature est bien faite, en état d’homéostasie (quand l’organisme est parfaitement équilibré…), notre corps produit également des molécules de détoxication qui viennent équilibrer le système. 

Dans notre quotidien, nombreux sont les facteurs pouvant déséquilibrer cette alchimie au profit des radicaux libres : tabagisme, alimentation déséquilibrée, stress psychologique, rayons UV… L’oxydation gagne alors du terrain dans l’organisme et divers troubles peuvent en découler : maladies neurodégénératives, maladies cardiovasculaires, diabète, endométriose…

Selon l’étude de l’hôpital Cochin, les femmes testées souffrant d’endométriose présenteraient un stress oxydatif important au niveau de ce liquide de la cavité péritonéale. Les expériences réalisées in vitro ont mis en avant que le fait d’inhiber ce stress bloquerait la prolifération des cellules endométriales.

Ainsi, en Naturopathie, nous nous attacherons également à traiter cet aspect de la maladie. Nous recommanderons donc :

  • de limiter le contact avec des facteurs pro-oxydants : tabac, alcool, rayons UV, sport intensif ;
  • de diminuer le stress psychologique, souvent présent dans cette pathologie et pouvant accentuer la progression des lésions d’endométriose.

En complément, nous viendrons supporter cette lutte contre le stress oxydatif avec des anti-oxydants présents dans l’alimentation mais surtout avec des compléments alimentaires spécifiques, des plantes pour et des outils pour réduire le stress psychologique. 

Patience, confiance et motivation

Vous l’aurez compris, il n’existe pas de remède miracle pour soigner l’endométriose, ni en naturopathie, ni dans aucune autre médecine. 

Cependant, la naturopathie apparait comme un précieux allié dans le traitement de l’endométriose. Mais il est indispensable de préciser que l’accompagnement naturopathique qui vous sera proposé ne pourra être efficace qu’avec un réel investissement personnel de la consultante. Comme le disait fort bien Hippocrate, “La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin“.  

De même, c’est une somme de plusieurs outils, techniques thérapeutiques, médecines qui pourra envisager de soulager durablement la personne. 

Lors de la consultation, votre naturopathe effectuera votre bilan de vitalité, étudiera votre mode de vie, vos habitudes alimentaires, vos symptômes, écoutera votre souffrance et sera attentif à vos attentes. Il vous proposera un bilan personnalisé et un plan  d’accompagnement.

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